Éditorial. La ligne droite
Puisque le vivant est le bien universel le plus sacré, toute visée anthropologique primordiale doit privilégier le sort de l’humanité. Il nous reste peu de temps pour répondre à l’urgence climatique et rompre radicalement avec les paradigmes qui encagent les humains comme l’à-venir de la planète. La COP26 s’achève le 12 novembre : les dirigeants du monde disposent de cinq jours pour inverser la tendance d’un « échec » – plus ou moins retentissant – qui se profile déjà à l’horizon. Le décalage entre les objectifs et les actes saute aux yeux.