Après la mort de Nahel : en Seine-Saint-Denis, « cette crise est le reflet de tensions extrêmes, on sent la pression monter depuis des mois »
En Seine-Saint-Denis, la colère suscitée par la mort du jeune Nahel, 17 ans, à Nanterre, s’ancre dans un sentiment de relégation qu’attisent, avec la préparation des JO, les mutations accélérées de ce territoire.
Mort de Nahel: «Sans justice et sans vérité, il n’y aura pas de paix», affirme Marine Tondelier, secrétaire nationale d’EELV
Après le meurtre de Nahel, la loi de 2017 sur l’usage des armes dénoncée
La réforme votée sous l’ère Hollande, qui étend le recours aux armes par les policiers, est vivement critiquée par la gauche et les associations qui souhaitent son abrogation.
Embrasement
Le gouvernement redoutait l’embrasement. Il a eu lieu. L’émotion après le meurtre de Nahel par un policier à Nanterre a laissé place à la colère chez une partie de la jeunesse des quartiers populaires. Les secousses se sont fait sentir sur tout le territoire, où des dizaines de commissariats et bâtiments publics ont été incendiés. Des nuits difficiles pour les habitants de ces quartiers, qui se sont réveillés sans transports, sans mairie ou sans école, autant de services publics si précieux.
🔴 DIRECT 🗣 "Sans justice et sans vérité, il n'y aura pas de paix."
— franceinfo (@franceinfo) June 29, 2023
Interrogée sur la mort de Nahel, @marinetondelier (@eelv) estime que seuls la justice et la vérité pourront conduire à l'apaisement après une nouvelle nuit d'émeutes dans des grandes villes de France. pic.twitter.com/6gB91GO97V