Congo : Brazzaville abrite la Réunion du DGM (Dedicated Grant Machanism), programme visant la participation effective des peuples autochtones et des communautés locales dans la réduisant la déforestation et la dégradation des forêts
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Il se tient à Brazzaville, du 17 au 19 février 2025 à Radisson Blu, la Réunion du Comité de pilotage du DGM (Dedicated Grant Machanism), Mécanisme de Don Dédicacé, qui est un programme innovant visant à faciliter la participation effective des peuples autochtones et des communautés locales dans la conception et la mise en œuvre d’activités réduisant la déforestation et la dégradation des forêts.
Ce mécanisme, présent dans 12 pays à travers le monde, dont le Congo rassemble à Brazzaville des membres venus de différents horizons, notamment, M. Johnson Cerda, le directeur du DGM-Mondial. La cérémonie d’ouverture des travaux du Comité de pilotage du DGM-Global a été patronnée par M. Justin Assomoyi, directeur général de la promotion des Peuples autochtones, représentant le ministre de la Justice, des Droits humains et de la Promotion des peuples autochtones, en présence de M. Guy Moussélé Diséké, Coprésident du DGM-Mondial, président du DGM-Congo, de M. Roch Borgia Otoungou-Ndza, Coordonnateur de l’Agence d’Exécution Nationale du Projet DGM-Congo, d’autres membres et ceux de la société civile congolaise.
A l’occasion de la journée d’ouverture, le président du DGM-Congo et co-président du DGM-Global-Mondial, M. Guy Moussélé Diséké dans son mot a, souhaité la bienvenue au Congo, précisément à Brazzaville pour rehausser de leur présence à ladite réunion. Des assises très capitales pour la protection et la préservation de la forêt. Cette réunion représente une occasion précieuse de renforcer notre engagement collectif en faveur de la durabilité du DGM.
M. Justin Assomoyi, directeur général de la promotion des peuples autochtones, a formulé le souhait de voir ce projet se perpétuer et avoir des financements, pour le bon fonctionnement des différents groupes de travail du DGM-Mondial.
« Votre présence ici témoigne de votre engagement en faveur d’un avenir durable pour les peuples autochtones et les collectivités locales occupent une place importante dans la préservation de l’écosystème. Le DGM est un levier essentiel dans la mise en œuvre des politiques du développement durable et de gestion des forêts. Grâce à son approche, de renforcer les capacités des collectivités locales et des autochtones en matière de gestion des ressources naturelles, de favoriser l’innovation et de garantir un impact positif à long terme » , a-t-il affirmé.
« Aujourd’hui, notre vision est de faire le point sur l’avancement des projets nationaux, de partager les meilleures pratiques et de définir ensemble des stratégies permettant d’assurer la pérennité des financements et la durabilité de nos activités » , a renchéri le directeur général de la promotion des peuples autochtones.
Dans son mot de circonstance, M. Johnson Cerda, directeur DGM-Global, a fait mention sur la quintessence de cette réunion. « La session d’aujourd’hui est de discuter pour pouvoir voire quel projet retenir. Dans le cadre de ce forum, notons que les populations autochtones de discuter sur les aspects liés aux ressources, mais aussi la mise en œuvre de l’exécutions de ces projets, d’une part ; mais aussi, ce qui est nécessaire de discuter sur ce qui n’a pas marché. L’objectif est donc de projeter l’avenir » , a-t-il déclaré .
S’agissant du choix basé sur la ville capitale du Congo, Brazzaville, le président du DGM-Congo, qui en assure mêmement la coprésident de ce mécanisme, apporte raisons et détails :
« Le choix du Congo pour abriter cet événement parce que, le Congo est le premier pays en Afrique, à avoir une loi spécifique de promotion et de protection des droits des peuples autochtones. Ce choix se justifie aussi parce que, les changements climatiques, la protection de la biodiversité ne sont pas des effets de mode. Pour illustration, c’est depuis 1970, une décennie seulement après l’indépendance, a eu son premier code forestier, qui a permis d’aménager durablement nos forêts. Donc, l’aménagement n’est pas un fait de mode au Congo, c’est quelque chose que nous faisons toujours. Pareillement avec la protection de la biodiversité et la promotion et la protection des droits des peuples autochtones », a expliqué Guy Moussélé Disséké.
« Au niveau national, nous sommes en train de célébrer l’intégration de près de 80% des jeunes autochtones à la fonction publique congolaise », a-t-il renchéri.
L’objectif de cette réunion est clair : c’est d’assurer la pérennité du DGM et de son financement ; favoriser le partage des meilleures pratiques et à ce que les communautés puissent continuer à gérer de manière autonome et efficace, les projets qui leur tiennent à cœur.
Signalons que le calendrier de ces assises revêt un caractère à la fois institutionnel, culturel et inspirante. Il permettra, d’entrer dans le vif du sujet, tout en honorant l’héritage et la vision qui nous rassemblent aujourd’hui.
Les membres du Comité directeur auront à échanger et à bâtir des stratégies pérennes pour maximiser l’impact du DGM au niveau mondial, à proposer des solutions audacieuses et à explorer ensemble les meilleures voies pour garantir à ce que le mécanisme du DGM répondent pleinement aux attentes des communautés.
Afin d’établir une connexion aux racines et aux valeurs traditionnelles autochtones, Mme Ntinou, vice-présidente de DGM-Congo et M. Sowa, un autochtone, ont procédé à un rituel. Un rituel empreint de spiritualité et de symbolisme. Un moment fort qui engendre les travaux dans la pure tradition et les valeurs des peuples autochtones, représentés et soutenus ensemble par les membres.
L’art étant un vecteur puissant de sensibilisation et d’unité, une troupe de théâtre a mis en scène un tableau plein de sens et de signification sur la préservation et la protection de la forêt, dans l’esprit du DGM-mondial.
Rappelons que DGM est composé de douze (12) pays, dont un comité de pilotage et une agence d’exécution mondiale. Au niveau mondial, le comité de pilotage est composé du Congo et du Brésil, qui assurent la coprésidence de ce comité de pilotage mondial, M. Johnson Cerda est directeur de l’Agence d’exécution du DGM-Mondial. DGM a des programmes et des groupes de travail qui réfléchissent sur le devenir du DGM, entre autres, le groupe durabilité. Le groupe durabilité apprête les activités du DGM.
VALDA SAINT-VAL/Les Echos du Congo-Brazzaville