Dossier : Entre formations équestres émergentes et secteurs qui recrutent

Dossier : Entre formations équestres émergentes et secteurs qui recrutent

En ce début d’année, l’heure est pour beaucoup de personnes à la réflexion sur leur avenir professionnel. Que vous soyez en post-bac ou bien en réorientation professionnelle, les métiers du cheval recrutent, et ce, dans bien des domaines. Petit état des lieux du secteur, avec un tour d’horizon des nouvelles formations équestres et un focus sur le secteur du bien-être.

Par Christophe HERCY et Elodie PINGUET.

Partie I : Comment se porte la filière ?

Dans un monde du travail qui va comme il peut, la filière équestre et équine continue d’être en proie à une pénurie de main-d’œuvre. Retour sur les métiers en tension. État des lieux.

Qui dit formation dit métier, la première étant l’indispensable sésame qui permet d’accéder au second. Une formation de base solide concourt à l’exercice épanoui d’une
profession. Par la suite, d’autres facteurs, dont celui de la formation continue mais aussi de la motivation individuelle, permettent d’agréger d’autres compétences et de faciliter l’évolution de carrière. Pour avoir une vision pertinente entre formations d’un côté, et métiers de l’autre s’agissant de la filière équine, Equi-ressources est
incontournable. Les données les plus récentes dont nous disposons grâce à l’Observatoire portent sur l’année 2023, considérant que les indicateurs pour 2024 seront
publiés dans plusieurs semaines. Les métiers les plus en tension depuis des années demeurent les mêmes : palefrenier soigneur, enseignant d’équitation, cavalier d’entraînement, cavalier soigneur, agent d’entretien et ouvrier agricole.

En recrutement permanent

Il est intéressant de noter pour les jeunes, et moins jeunes, qui envisagent une formation fléchée « cheval », que la filière, qui emploie plus de 146 000 personnes dont 66 000
dans le cadre d’une activité principale, ne cesse de recruter. Les métiers de palefrenier soigneur et d’enseignant d’équitation sont les deux plus recherchés sur la plateforme Equi-ressources. Par conséquent, se former à l’un et l’autre est l’assurance quasi-certaine d’avoir un poste au sortir de la formation.

En pratique, ce n’est pas aussi évident puisque 36 % seulement des offres d’emploi traitées par Equi-ressources sont accessibles à des personnes ayant moins de quatre ans
d’expérience, et en même temps, plus de la moitié d’entre elles n’indiquent rien quant à ce critère. Sur un plan géographique là aussi, pas de modification notable. La Normandie, l’Île-de-France et les Pays de la Loire composent le trio de tête, la première catalysant à elle seule 25 % des offres d’emploi ; elle recherche en particulier des assistants d’élevage, des agents d’entretien et des palefreniers soigneurs.

En revanche, des métiers fondamentaux tels que celui de maréchal-ferrant, où le salariat est peu répandu, échappent aux radars de l’Observatoire. Nous ferons un bref focus dessus. À l’heure actuelle, ce sont près de 371 établissements à la typologie très hétérogène : lycées agricoles, lycées professionnels, centres équestres, MFR (Maison
familiale rurale), CFA (Centre de formation d’apprentis) ou CFPPA (Centre de formation professionnelle et de promotion agricoles), au sein desquels sont dispensées les
formations équestres en lien avec le sport et le loisir, l’élevage et les courses.

Focus sur les métiers en tension

Les métiers en tension de palefrenier soigneur et d’enseignant d’équitation seront largement traités dans la deuxième partie. Arrêtons-nous un instant sur le numéro 3 des métiers en tension, celui de cavalier d’entraînement.

Retrouvez la suite de notre dossier sur les formations et l’emploi dans la filière équine dans le numéro 637 de Cheval magazine . Il est disponible en kiosque ou sur notre boutique en ligne .

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