Rennes. Le café-restaurant Dada : le nouveau lieu de vie du quartier du Blosne

Rennes. Le café-restaurant Dada : le nouveau lieu de vie du quartier du Blosne


Dada est le futur café-restaurant qui ouvrira ses portes au Quadri dans le quartier du Blosne , à Rennes. Avec une ouverture prévue courant mai 2025, le lieu proposera une cuisine faite maison, principalement végétarienne, une partie ressourcerie et des événements culturels ponctuels créés avec le quartier.

À deux pas de la station Triangle , le long du bâtiment Le Quadri , au rez-de-chaussée, les baies vitrées sont recouvertes de papier, un bon moyen pour garder un peu de mystère quant au futur arrivant dans le quartier. Les préparatifs vont en effet bon train avant l’ouverture du café-restaurant Dada! Équipé d’une terrasse extérieure de 70 m2, ce local de 250 m2 proposera une nouvelle offre culinaire et culturelle qui se construira en lien avec le quartier où il est implanté.

L’idée de Dada est née dans la tête de Émilie Pierron , à l’origine du café brocante Alaska (où elle s’occupe toujours de la comptabilité et du management), mais aussi d’un enchaînement de rencontres. À la visite du local, la lumière traversante que permettent les baies vitrées la projette rapidement dans ce projet collectif qu’elle monte avec son mari Nicolas Guesdon et Claire-Agnès Froment , qui intervient en tant que représentante de l’association du P’tit Blosneur , elle aussi dans le quartier du Blosne.

Derrière ces quatre petites lettres faciles à retenir se trouvent des valeurs inspirées de celles du Dadaïsme, mouvement intellectuel et artistique du début du XXe siècle qui rompt avec le conformisme et les conventions de l’époque, mais pas seulement : « Dada se décline dans toutes les langues, il est compris dans sa simplicité par toutes et tous. Il évoque l’enfance, une langue imaginaire, un courant artistique, bref, ce que chacun veut y mettre. » L’équipe souhaite créer un espace léger et simple qui grandit dans la solidarité et la convivialité, où l’on ose passer le pas de la porte et où l’on se sent accueilli dans ces moments difficiles que traverse la société.

L’identité visuelle prolonge ces idées en s’inspirant de l’esthétique dada : si l’illustrateur Macula Nigra s’occupe des illustrations artistiques du lieu dans un équilibre entre la touche dadaïste et un ancrage dans le territoire où il s’installe, c’est Pauline Taugourdeau qui s’est chargée de l’identité visuelle, notamment le logo.

L’équipe salariale sera composée de six personnes : Lisa Flenet , Soizic Provins et Émilie Pierron , toutes trois cheffes cuisine, Nicolas Guesdon , Ankidati Ahamed et Charlotte Dargent. « Les fonctions vont être tournantes. Nous serons trois à tourner sur la fonction cheffe de cuisine, sinon nous serons tous à même d’être à l’accueil, au service, à la plonge et en commis de cuisine. » Avec son statut associatif, elle pourra être épaulée dans ses activités par des bénévoles dans le but de pouvoir proposer une offre solidaire, soit une dizaine de places à des tarifs réduits réservés aux membres de l’association (“entrée-plat-dessert” aux alentours de 5/6€). Émilie ajoute : « Travailler avec nous en cuisine pourra aussi leur offrir un cadre professionnel qui peut les aider à se réinsérer dans le milieu du travail. » Côté cuisine d’ailleurs, la carte sera essentiellement végétarienne avec quand même un plat carné, concoctée à partir de produits locaux pour privilégier le circuit court. Dans les fournisseurs, on retrouve notamment La Ferme des Prés, Les Maraîchers du Patis, Terres de sources, Le Fourgon pour les boissons et l’épicerie, Amyco pour les champignons, Les Oeufs d’Erwan, DuraBl pour l’épicerie, etc.

Les bénévoles interviendront aussi dans la partie ressourcerie. Le café disposera en effet de deux espaces dédiés à cet effet. Les meubles permettront de matérialiser deux cloisons pour découper l’espace tout en le gardant ouvert. Cette ressourcerie proposera à la vente des objets récupérés chez des particuliers dans des vide-maisons, ce qui permettra de mettre des prix doux et accessibles. Ces recettes permettront à l’association de continuer ses activités. « Ça permettra de créer un flux, parce que l’objectif est aussi de créer de la mixité. Travailler avec une association, les repas solidaires et la ressourcerie sont des éléments qui peuvent donner aux habitants du quartier de venir nous voir. À nous de bien les accueillir ensuite », sourit-elle.

Espace ressourcerie

Accompagnée par Marion Laplane pour l’implantation de la décoration et du mobilier dans l’espace, l’équipe a choisi une décoration faite exclusivement à partir d’éléments de seconde main dans la même dynamique d’Alaska, « mais de manière encore plus poussée ». Toutes les constructions sont réalisées à partir de matériaux de réparation. « On a envie de donner le sentiment que ce lieu a toujours existé. » Des petites capsules ouvertes en bois serviront à installer des petits îlots pour manger ou travailler. L’installation de salons permettra de casser la hauteur sous plafond dans le but de créer un endroit chaleureux et vivant.

Dada proposera aussi des événements : des collaborations avec des structures à proximité (le Triangle - Cité de la danse, le Conservatoire, etc.), des scènes ouvertes avec les associations de hip-hop du quartier, des concerts en partenariat avec Les Pies Chicaillent, et pourquoi pas des cours de tango aussi ? Les idées ne manquent pas, mais la programmation se développera surtout dans la rencontre avec le quartier.

La future scène entrain d’être montée par Nicolas Guesdon

Café-restaurant Dada, 61 avenue des Pays Bas, 35 200 Rennes
Ouverture prévue courant mai 2025

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Rennes. Le pub Brewklyn ouvre prochainement route de Lorient

Le pub Brewklyn (mais pas seulement) ouvrira ses portes mi-avril route de Lorient à Rennes. Bières craft, sport en live, jeux, musique et tapas… Alléchant comme programme me direz-vous ?

Avez-vous remarqué ces flyers métallisés qui habillent les poteaux et les murs de la capitale ? Dessus un mot “Brewklyn” surmonté de deux personnages : un qui sourit de toutes ses dents, une qui se lèche les babines. Les expressions de ce duo sont un bon indice des ambitions du futur pub route de Lorient ! Si le mystère plane encore un peu au dessus de ce futur lieu de rencontre et de divertissement, la rédaction a enfilé ses lunettes et son manteau de détective pour dégoter quelques indices sur ce que la clientèle trouvera sur place.

Avec un nom comme Brewklyn - contraction de Brooklyn et brewpub (bars à bière) -, il est facile de faire marcher son imagination : un lieu à la cool à l’ambiance urbaine et industrielle où l’on passe un moment agréable à siroter une bonne bière artisanale, ou une autre boisson non-alcoolisée selon les préférences.

À Brewklyn, « on trinque, on joue, on vibre », selon les mots de l’équipe. Donc, on boira un verre entre amis, on jouera à un jeu de société pioché parmi la sélection mise à disposition, on regardera des diffusions sportives sur des maxi-écrans. En résumé, on se divertit et on décompresse ! Des événements autres que sportifs sont également prévus.

Mais à Brewklyn, on mange également. Et côté nourriture, l’équipe annonce une cuisine de saison avec du poulet rôti de Janzé et des frites maison à volonté tous les vendredis midis.

L’ouverture prévue la deuxième moitié du mois d’avril, il ne reste plus qu’à patienter pour voir ce qu’il en retourne réellement.

Brewklyn, route de Lorient, Rennes. Date d’ouverture à venir
Instagram / Facebook

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Rennes. La boutique Kabanon emménage à la Visitation

La boutique Kabanon s’est installée à la Visitation le 4 mars 2025. À l’initiative de Jean-Manuel Chrétienne et Clément Guillaume , ce lieu unique à Rennes propose des maillots de football de collection, une partie friperie et bien d’autres créations à découvrir sur place.

À l’origine, Kabanon était un concept store de décorations et loisirs rue du Champ Jacquet. Après une fermeture en 2022, le projet des copains de Kabanon a beaucoup évolué. Dans ce nouveau shop-in-shop, ils vendent désormais des maillots de collection et développent une partie friperie pour femmes, hommes, mais aussi enfants : « C’est un trois en un avec le concept store (affiches, tableaux et loisirs créatifs), les maillots de foot et la friperie » , explique Clément. Les maillots vont de 1978 à 2020 pour les plus récents et sont vendus entre 30 et 299 euros. Bien que la majorité des maillots soient encore des maillots de football, des pièces de rugby, de football américain et de basketball s’ajoutent progressivement à la collection : « On travaille avec des professionnels du secteur et des fournisseurs un peu partout dans le monde » , détaille Jean-Manuel.

Les vêtements de seconde main, quant à eux, ont été collectés en France ou dans d’autres pays européens. Enfin, le concept store regroupe des objets « made in France » : « On aimerait bien ajouter des objets qui rappellent les années 90 comme des yoyos ou tout ce qui touche à la pop culture » , ajoute Clément.

Kabanon, ce n’est pas seulement un commerce, mais un lieu que Jean-Manuel et Clément souhaitent rendre vivant : « On veut organiser des événements comme le tournoi de babyfoot organisé samedi 12 avril ». Ils prévoient également des collaborations avec des acteurs locaux. Le salon de tatouage Last Wolves sera notamment présent pour un événement tattoo le 23 avril : « L’idée est de faire un concept qui sort de l’ordinaire ». La boutique est ouverte jusque fin août, alors n’attendez plus avant d’y jeter un coup d’œil !

Jean-Manuel et Clément créent aussi leurs propres puzzles qui sont essentiellement disponibles sur leur boutique en ligne .

Infos pratiques :

Centre commercial La Visitation (11 rue de la Visitation)
Ouvert du lundi au samedi, de 10h à 19h
Boutique ouverte jusque fin août

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Rennes. La rue Saint-Malo fête sa paresse le 1er mai

L’emblématique Fête de la Paresse revient comme à son habitude rue Saint-Malo , jeudi 1er mai 2025. Sur fond de concerts et d’animations, cette contre-fête rivalise avec celle du travail pour célébrer l’oisiveté ! Portées par l’Association des commerçants de la rue de Saint-Malo , les festivités promettent de bons plats à déguster sur le pouce et des boissons fraîches pour trinquer à la paresse.

Le muguet fleurit et c’est le signe que le mois de mai arrive à grand pas. À cette période de l’année, il y a un jour férié que les Français ne voudraient perdre pour rien au monde… celui de la fête du travail. Mais pour certains, ce n’est pas un jour pour chômer ! Surtout dans le milieu de la restauration. C’est ainsi que les commerçants de la rue Saint-Malo s’activent chaque 1er mai depuis 1987 pour fêter cette journée comme il se doit, avec pour mot d’ordre : la paresse. Au programme : des concerts, des animations pour petits et grands, et bien entendu les nombreux stands des restaurants qui forgent l’identité de la rue Saint-Malo. Aux commandes de l’association, il y a Sophie , patronne du Black Bear , mais aussi Sébastien Blot du Café des Jacobins à la trésorerie, Bruno de la Trinquette et Thierry du Bar de la Plage au secrétariat, sans oublier Régis de la crêperie Oeuf et Jean-Karil du Tri Plaisir qui sont aussi en charge des animations pour enfants.

Fidèles à la fête, les paresseux et paresseuses reviennent chaque année emplir la rue et profiter de ce micro-climat de convivialité. Sandwich à la main et gobelet dans l’autre, ce pèlerinage annuel est l’opportunité pour les plus oisifs de trouver un lieu ouvert et festif durant un jour férié. Tireuses à bières sur le trottoir et cuisines fumantes, la vingtaine de bars et restaurants de la rue ouvre ses portes pour le plus grand plaisir des passants, des habitués comme des plus curieux. Et avec la diversité des commerces de la rue, il y a de quoi se faire plaisir : la cuisine libanaise de Bybloss , Adonis ou Mezzelicious ; le restaurant Ethiopien ; la cuisine ensoleillée de King Créole ; les spécialités marines de Peska ; les tapas apéritifs de Satio ; les inspirations asiatiques de Canteen et Khmer ; ou encore la cuisine bistrot du Café des Jacobins. Cette portion de rue condense une multitude de cuisines autant variées que gourmandes en plein centre historique. L’occasion de mettre en avant l’esprit de la rue lors de cette guinguette géante, mais aussi de redorer son ancien titre de Rue de la Soif.

Chaque année et selon la météo, c’est entre 6000 et 9000 personnes qui serrent les coudes rue Saint-Malo. Pourtant, la communication de l’événement reste très discrète. Nous croisons Clémence qui a emménagé avec son copain il y a quelques mois au bout de la rue : « Il paraît que les stands et une scène Dj se trouveront devant chez moi donc impossible de passer à côté ! J’‘habite pourtant depuis huit ans à Rennes, mais je n’avais encore jamais entendu parler de la Fête de la Paresse. Ce sera une grande première pour nous ». Pour d’autres, cette journée est un événement à ne pas manquer : « Je suis arrivé à Rennes il y a douze ans pour mes études et je n’ai raté aucune Fête de la Paresse depuis », raconte Jean qui habite __ à un pâté de maison. « Certains traînent chez eux le 1er mai, moi je préfère retrouver cette ambiance de quartier où l’on se retrouve en famille ou entre potes. C’est un peu notre fête de village finalement ! ».

À l’initiative du projet, et face à la municipalité qui menaçait de raser la rue, c’est une bande de jeunes commerçants qui se mobilise et crée la Fête de la paresse en 1987 afin d’animer une altère quasiment vide à l’époque. Devenue au fil du temps une institution, la rue a depuis vu fleurir plusieurs bars et restaurants. Actuellement, et dans une volonté d’assagir le centre historique, la municipalité ne suit pas vraiment le mouvement… Vu de loin, le traditionnel culte à l’oisiveté lui semble n’être qu’une excuse à la beuverie, une sorte de grosse kermesse où l’alcool coule à flots. Mais à y regarder de plus près, la Fête de la Paresse est sans doute l’unique occasion pour les Rennais et Rennaises de rencontrer leurs commerçants du centre-ville dans une ambiance familiale et conviviale.

À Sainte-Anne, quartier qui a vu croître des tensions depuis ces dernières années, la rue Saint-Malo se préserve de ces mauvaises réputations. Ses quelques 150 mètres de pavés dressent différentes enseignes gourmandes et festives qui alimentent l’esprit vivant et animé de Rennes, à l’image du Café des Jacobins dont le patron, Sébastien Blot , est trésorier de l’ Association des commerçants de la rue Saint-Malo. « En 1987, la Fête de la Paresse avait un but clairement humoristique, voir anarchiste », raconte-il. « Depuis et presque par tradition, la journée se termine par un lâché de gaz lacrymogènes à 22 h, sans notre volonté. Les temps ont changé et la fête n’a plus rien de politique. Ces cinq dernières années, nous mettons l’accent sur l’aspect familiale du lieu avec au programme des déambulations, une fanfare et des jeux mis à disposition des enfants pendant que les parents profitent des concerts ».

Une ambition plus festive que politique donc, à un devoir prêt : « En tant que petits commerçants de quartier, nous avons la responsabilité d’entretenir cette fête populaire pour préserver toute l’ADN de la rue, pour nos bénévoles comme pour nos clients. Un peu comme un passage de flambeau, nous continuerons chaque année, comme nous l’avons fait après le Covid. » Dans un centre-ville dont les pouvoirs publics tendent à lisser l’image, les irréductibles de la rue Saint-Malo résistent encore et toujours à cette uniformisation. Subventionnée en partie par la Ville de Rennes , la Fête de la Paresse s’organise chaque année en quasi-autonomie. « Bruno de La Trinquette et Thierry du Bar de la Plage sont très forts en logistique pour monter les concerts. À côté, nous gérons la sécurité, les débordements éventuels, mais aussi la propreté de la rue. » L’événement met en avant les boissons sans alcool et incite chacun à se responsabiliser, notamment en apportant son propre gobelet, afin de rendre aux riverains une rue propre après la fête.

https://www.youtube.com/watch?v=2i7mRcWWywk&pp;=ygUccHJhaXJpZSBnYWxpcGV0dGVzIGhlcmJldXNlcw%3D%3D

Le premier mai prochain sera rythmé par quatre concerts au Doujézu , au Black Bear , au Bar de la Plage et à la Trinquette. Comme à son habitude, la Fête de la Paresse sortira de son beau carnet d’adresse des groupes locaux et des jeunes talents. À 14h30, c’est le duo rennais de math rock electronique La Prairie “Galipettes herbeuses” , qui attaquera les festivités. À 16h, le quatuor de chansons de marins Les Saumons Fumés naviguera dans une énergie punk et rock’n roll entre Michel Tonnerre, la Mano Negra et Johnny Cash. The Last Band In Town , soit The Clash version angevine, revisitera à 18h la discographie de célèbre groupe britanique, du premier album Combat Rock en passant par London Calling. Pour clore la fête, Monster Bull & The Bastard se produira à 20h. Composé de Kermesse Party et Hélie Mitchell , le duo de Dj rennais ont décidé d’associer leurs talents dans une expérience unique au style electro-punk rock.

Se la couler douce sous un plaid ou célébrer la paresse en famille ou entre amis… après tout, en mai, fais ce qu’il te plaît !

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